L'art me ment

Publié le par Jean-Louis Connard


Ayant vu Michel Delpech attablé avec sa solitude dans un restaurant chinois, il me fallait un remontant pour oublier la détresse de ces hommes connus pour leur manque de célébrité.
C'est pourquoi, moi et mes confrères du syndicat, nous nous sommes dirigés vers plusieurs bars, mélangeant alcools et sueurs (whisky, rouge, blanc, bière et myrte), ce qui nous a amener dans un vernissage de la rue Quincampoix à Paris. Attirés par la gratuité des verres, nous déambulons dans ce qui semble être une masturbation artistique. Il convient de se demander s'il est raisonnable de dépenser ou gagner de l'argent pour des tableaux qui ne changeront jamais la face du monde. Cependant, ces croûtes auront eu le mérite de changer ma face à moi, imprimant sur mon visage un rictus terminant inévitablement par un renvoi odorant qui attira tous les regards de la galerie. Mon petit vomi a eu beaucoup plus de succès que la collection présentée, ce qui prouve que la levée de mon coude peut focaliser l'intérêt des bobos plus facilement que le coup de pinceau des artistes incompris.
Encore une victoire de l'alcool sur la création!
Voici d'autres exemple qui prouvent l'importance des régurgitations : link et link

Je ne résiste pas non plus à vous montrer cette petite chanson des années 80 de Michel Blanc que j'adore : link

Hatcha Ô

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J
Je trouve ça merveilleux d'exprimer ses émotions de cette maniere simple et efficace ! Moi par exemple,en ce moment même' j'exprime mes émotions depuis les chiottes du boulot...
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