Saletés !

Publié le par Jean-Louis Connard

622762347 small

 

 

Se cultiver à moindre coût peut se révéler agaçant. C'est ce que j'ai pu voir à mes dépends en allant à la bibliothèque municipale. Il y a en effet un jour de la semaine à éviter, et l'on ne m'y prendra plus, ce jour étant le mercredi. Comment ai-je fait pour oublier qu'il s'agit du jour des nains, de ces sales mioches qui courent partout la goutte au nez.

On en voit par bandes de 4 ou 5, dirigée par leur commandant en chef qui n'est autre que leur mère. Cette sadique, souvent une mère au foyer qui se fait chier et qui pense qu'en écoutant les conseils de Stéphane Bern l'après-midi sur France Télévision on peut mieux éduquer ses enfants, les oblige à prendre un livre. Ils font la queue derrière leur génitrice, un livre de cinq pages à la main, de la morve séchée sous le nez qu'ils humectent consciencieusement avec la langue, et vous fixe d'un regard aussi vide que les couilles de leur père qui, lui, doit bien en profiter seul "au boulot". Moi j'essaye d'éviter les moutards un maximum, mais quelques fois, ils se dressent sur votre chemin, et alors la confrontation est inévitable. Encore aujourd'hui,j'avance vers mon rayon de littérature préférée, et je vois un gosse devant, prenant l'ouvrage que, justement, je désirais emprunter. Je lui au foutu ni une ni deux une claque derrière la tête et lui lança, triomphant : "Et hop! C'est pour moi Dragon Ball Z!!" Ses petits copains qui observaient la scène se tinrent cois de stupeur devant mon comportement, et je pus tranquillement choisir les volumes qui m'intéressaient. En repassant par le hall, j'ai pu apercevoir la lie infantile : celle de la salle des ordinateurs. Il s'agit de tous les petits sauvageons de la cité qui, par manque de moyen, n'ont pas internet chez eux. L'oeil bienveillant des bibliothécaires gauchistes les laisse oeuvrer en toute impunité. On retrouve donc tous ces gamins de collège sur Facebook, ou en webcam mattant des nanas à peines plus vieilles qu'eux exhibant leur poitrine aussi grosse que deux piqûres d'abeille. On hésite alors à leur lancer des cacahuètes ou du napalm.

Fuir le plus vite possible cet endroit avilissant reste encore la meilleure des solutions. Plus on regarde les enfants des autres, moins on en veut. On se rend ainsi compte que seule la courte étape de fabrication est sympathique.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article