Cédez, Roms!!

Publié le par Jean-Louis Connard

France-Paris-Rom Enfant-1

 

 

Titiller votre hypophyse peut être chose aisée avec vous. Rire du malheur d'autrui en société est un plaisir auquel on s'empêche de goûter afin de rester dans la bienséance mondaine. Moi, Jean-Louis, je brise ces règles et vous affirme tout de go que je n'aime pas les Roms. Défendre les droits de l'homme, c'est bien joli quand on habite les cités pavillonaires de Seine-et-Marne, mais faut quand même que votre serviteur donne son avis sur cette population que même les représentants de l'Etat n'hésitent pas à fustiger.

J'ai vécu une scène cette semaine qui m'a prouvé que le racisme devenait, remercions-en le ciel, aussi banal que la connerie. Sur le quai de ma gare, une famille entière (ou recomposée, ou alors consanguine, on ne sait jamais avec eux) de Roms attendait l'arrivée du train. En les observant, j'ai tout de suite compris qui Tolkien avait pris pour modèle afin de créer les Hobbits. A force de marcher pieds nus, on voit bien que leur peau s'est renforcée comme du cuir, et les poils des demi-hommes de l'oeuvre littéraire étaient remplacés ici par une crasse noirâtre qui nous faisait penser que ces nomades sont assez souples pour se torcher le cul avec les pieds. Ils babillaient dans une bonne humeur plus angoissante que contagieuse, remontant leurs pantalons trop grands et tirant sur leurs tricots sales trop courts. Démunis (car nous ne nions pas qu'ils vivent dans une pauvreté qui ferait rougir un punk à chien), leurs sourires dévoilaient une série de dents en or qui, une fois revendues, leurs permettraient de vivre dans de meilleures conditions pendant plusieurs mois. Mais ils n'y toucheront jamais, car ces chicots dorés constituent leur seul bling bling. Le train arriva finalement à notre hauteur, et à peine commençaient-ils à monter dans le wagon armés d'accordéons et de petites fiches "j'ai-deux-enfants-j'ai-faim", qu'une patrouille de la police ferroviaire débarqua en braillant et en faisant de grands gestes. Le plus grand d'entre eux, une masse au crâne rasé, eu cette phrase magnifique qui pourrait rentrer facilement dans le Top 5 des phrases les plus racistes de l'Histoire de France : "Allez ! Tout le monde descend ! C'est pas la fête à la poubelle ici !" Il faut avouer que les détritus sont les premières choses qui nous viennent à l'esprit quand on les voit. On imagine aisément leurs enfants jouer au football avec une vieille boîte de Viennetta ou à la poupée avec des peaux de banane. De plus, une rapide visite de leurs bidonvilles force notre respect. Quand nous nous extasons devant les candidats de Koh Lanta qui construisent des cabanes avec des branches et des feuilles de palmier, eux fabriquent de charmants petits cottages avec quatre béquilles et une bâche. Reste l'odeur, mais apparemment, nous sommes les euls à nous plaindre.

Finalement, si à certains animaux il ne manque que la parole, à eux il ne leur manque que l'hygiène pour que nous les acceptions... et des papiers aussi.

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L
<br /> putin de LOL "la fête à la poubelle"<br /> keep the faith JL<br /> <br /> <br />
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